Juliette

Un raffinement extrême du trait […]. Une trame aux lectures multiples et une architecture psychologique savante. Juliette, Les fantômes reviennent au printemps, de Camille Jourdy, est un grand roman graphique.
Les aquarelles tout en nuances marquent l’apothéose d'un style, à travers les dessins délicats des cases comme les illustrations pleine page. Épatant.

Camille Jourdy fait montre d'une belle maîtrise technique avec son dessin un peu naïf et très coloré.

Camille Jourdy a encore perfectionné son style. Elle excelle à associer humour et poésie mélancolique à une profonde acuité du regard, se révélant une très subtile analyste de la société des hommes et de ses névroses.

Merveilleux personnages doux-amers, dessins tendres et hommages à la grande peinture : de l’art, en somme.

Solitude et secrets de famille structurent cette tragi-comédie au dessin moelleux. On se sent bien au chaud dans Juliette, protégé de la cruauté du monde extérieur.

Camille Jourdy a un don très rare. Celui de traiter du quotidien, de s’emparer du réel, sans pour autant le rendre banal. Avec elle, les trains de banlieue, les courses du week-end, une balade au bord du canal, les conversations de bureau, la litanie des petits riens qui font notre ordinaire prennent soudain un relief inattendu.

C’est un livre absolument formidable.

C’est un très grand livre, un livre qu’on n'a pas envie de lâcher. 

Avec ses traits à la Posy Simmonds et ses couleurs délicates à I’aquarelle, Camille Jourdy confirme son talent graphique et narratif à raconter le familier pour en extraire la singularité. Essai transformé !

Jubilatoire. Pas d’autre mot. La lecture de Juliette file la pêche. Impossible de reposer le nouveau roman graphique de Camille Jourdy, tant nous sommes happés par l’existence  tourmentée de son héroïne de papier.

 

Un roman graphique au charme délicat et au rythme subtil ou alternent les saynètes colorées aux dessins délicieusement naïfs et aux dialogues ciselés et les aquarelles pleine page contemplatives et poétiques.